Voilà, arrivé à Melbourne.
Enfin.
C’est qu’après ces presque 8 ans, j’avais oublié à quel point ces heures d’avions étaient interminables. Porte à porte j’en ai eu pour 26 heures. Bon, pour faire passer le temps on vous sert à manger : 26 heures, 7 repas. Vous pensez bien que 5 m’auront amplement suffit, les litres d’eau et de jus d’orange également.
Ma vessie, elle, n’a pas trop apprécié mon placement côté fenêtre.
(Légende : Photo de ma famille d'acueille prise en 2007 à Philip Island)
Je ne vous raconte pas mon changement d’avion à Singapour. J’avais 40 minutes initialement. Mon avion ayant 15 min de retard, je n’avais déjà plus que 25 minutes. Rajoutez à cela que j’étais dans une des dernières rangées du désormais célèbre « Superjumbo A380 » et vous prenez encore 15 minutes juste pour pouvoir sortir de l’avion.
Autant vous dire que j’ai rarement couru aussi vite, et malheureusement bousculé quelques voyageurs. J’ai été l’un des derniers à embarquer sur mon prochain vol.
Arrivé à Melbourne, c’est le choque. 35°C. Après les -10°C mosellan.
Je m’arrêterais là pour la partie des détails techniques.
Mais les détails techniques font les voyages, Claude Levy Strauss ne le savait que trop bien. Son incipit très célèbre « Je hais les voyages et les explorateurs » en fait partiellement mention.
J’ai retrouvé ma famille d’accueil d’il y a presque 8 ans (j’y étais en juillet-aout 2007). J’ai l’impression que c’était hier. Ils n’ont pas changé. Vraiment. (Je soupçonne la chirurgie esthétique d’être de la partie!) Quel plaisir de les revoirs !
Vous aurez donc compris que ces pages seront l’occasion pour moi ces prochains temps de vous conter mon voyage, mes rencontres...
Voyager c’est se libérer.
Michel.