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Où en sommes nous deux mois plus tard.

Anniversaire, travail, voyages, ... il est temps pour un bon résumé ! Surtout que vous le comprendrez bientôt, mes occasions pour songer à l'écriture vont augmenter, mais mes possibilités de me connecter pour déverser au monde mes pensées, vont elles se réduire comme une peau de chagrin, pour mon plus grand bonheur –mais très certainement le plus grand désappointement de mes proches en France-.

Teasing !

Reprenons depuis le moment ou je vous ai laissé un mois plus tôt !

Je vous décrivais mes premières heures à compter des produits japonais des plus étranges, et, hantise pour mon cerveau, tous différents, mais avec une apparence tellement similaire ! C’était les montagnes russes des chiffres dans ma tête, je ne vous raconte même pas.

C’est dans ce genre de magasins (j’en ai fait d’autres bien plus sympa), que je me suis rappelé cette consigne, sur laquelle avait tellement insisté notre « supervisor » lors de l’entretien d’embauche, et qui me semblait si dérisoire et ridicule sur l’instant ! « Ne jamais utiliser de gros mots ni d’onomatopée laissant penser à un quelques relâchement de votre part ».

Pardi !! Heureusement que quand je lançais des « MERDE ! » « PUTAIN ! » « FAIS CHIER ! » personne ne me comprenait, enfin j’essayais d’y ajouter un sourire des plus enjoué pour transformer ces quelques mots en quelque chose qui puisse avoir l’air d’un « Ahhhh le compte est bon ! »

Les Espagnols et Italiens à mes côtés m’ont bien évidemment très vite grillé, mais leur « hijo de la puta » et compères nous ramenaient très vite au même niveau.

In fine, on se disait, que les mieux lotis pour ce genre de choses, sont les chinois, ils peuvent dire ce qu’ils veulent, ils ont toujours l’air –strict et abrupt- de dire ce genre de choses et bien évidemment jamais personne ne peut les comprendre !

Une autre expérience intéressante a été celle de ce magasin de décoration intérieure, dans lequel on avait l’interdiction formelle de toucher quelque objet que ce soit. On était en binôme avec le personnel du magasin, qui devait nous tendre l’objet avec le code barre près à être scanné puis le reposer etc etc.

Evidemment je me suis retrouvé avec la meilleure personne, une femme, des plus sympa etc, mais le problème, c’est que c’était son premier jour, ses premières heures, et que par conséquent, elle était stressée, et habillée d’un très inutile et même ridicule tailleur pour ce genre de travail. Elle a regretté s’être habillé comme ça à la seconde ou elle a vu la hauteur de l’échelle et des étagères auprès desquels nous allions passé le reste de la journée. La pauvre. Bref, elle était très inefficace, et mon nombre d’objets scannés à l’heure à dégringolé ce jour là, mais bon on est payé à l’heure, donc d’une certaine façon le plus inefficace elle était, le plus je gagnais d’argent !

Voilà à quoi a ressembler mon –presque- quotidien ces dernières semaines. Je dis presque, car je ne vous ai pas mentionné les points suivants :

  • Les moments horribles passés à compter les surgelés, en t-shirt et sans gants, par -15°C. Je peux vous garantir que mes comptes étaient totalement faux, ceux de mes voisins également, et que très certainement personnes n’allaient les vérifier.

  • Les magasins type Zara, ou j’ai passé plus de temps à sortir/rentrer le code barre de la poche des pantalons et à plier les hauts, qu’à scanner les codes barre.

  • Que ces deux dernières semaines, Pâques approchant, les magasins ne font pas d’inventaires, je me suis donc retrouvé au chômage technique en quelque sorte.

Ce chômage technique m’aura motivé à rechercher un nouveau job ! Et devinez quoi ! Retour aux sources ! J’ai décroché un job dans l’Outback ! Je vais devoir semer –avec l’aide d’un irlandais, d’un allemand, et d’autres que je ne connais pas encore, mais surtout d’un beau gros tracteur- 15 000 hectares, sur une période d’environs deux mois.

Je serais donc assis dans un tracteur 12heures par jours, sept jours sur sept, incluant des postes de nuits. Vous l’aurez compris, beaucoup de travail, mais ici qui dit beaucoup de travail (enfin j’imagine que les premières semaines ce sera plus de l’amusement pour moi que du travail), dit beaucoup, beaucoup, beaucoup d’argent ! De quoi faire des belles réserves pour ce qui s’apparente déjà comme un mémorable tour autour de cette île-continent !

Je m’en vais donc Dimanche matin aux aurores, direction Nord/Nord Est, pour arriver dans une petite bourgade dénommée Swan Hill par un colon qui y avait dénoté un nombre important de Signes à l’époque de la colonisation, puis après un bon petit barbecue, je prendrais la route avec un 4X4 de mon employeur direction Temora, au beau milieu de l’Etat de Nouvelle Galles du Sud, Etat de Canberra et Sydney.

Le réseau téléphonique y est plus que précaire d’après les dires du fermier, et, la connexion internet via ADSL pas garantie. Je vous en dirais des nouvelles dans 2 mois j’imagine. Ou peut-être que je trouverais quelques endroits ou établir une connexion.

Portez vous bien !

Michel


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